mercredi 4 mai 2016

Michel Martelly: super-héros du millénaire


Après l'incendie qui a ravagé un marché de quincaillerie et trois immeubles à Pétion-Ville en avril dernier, Michel Martelly, a fait don de trois camions de pompiers au service d'incendie d’Haïti. Au cours d’un discours prononcé devant l’Assemblée nationale en présence du corps diplomatique accrédité en Haïti pour célébrer le transfert des véhicules, l’ancien président a invité le pouvoir en place à fournir l’essence nécessaire afin de rendre les camions opérationnels. Il promet que si le peuple haïtien lui octroie un deuxième mandat à la tête du pays, il augmentera la flotte de véhicules de l’unique service d’incendie du pays, de trois autres véhicules, en plus de fournir de l’essence pendant un an au complet, de manière à ce qu’il puisse desservir les autres villes du pays, comme le Cap-Haïtien, Gonaïves, Port-de-Paix et Jérémie en matière d’incendie.

M. Martelly a profité de l’occasion pour écorcher au passage le président provisoire, Jocelerme Privert, qu’il dit n'avoir rien fait après trois mois au pouvoir pour équiper les sapeurs-pompiers de la ville. Il est important de rappeler qu’en Haïti, le service des pompiers est une responsabilité de l’état central.

Après la cérémonie organisée au Parlement en la circonstance, un dîner a été offert à l’ambassade de France à Port-au-Prince pour saluer la générosité de l’ancien président haïtien. Le haut représentant de l’Union européenne en Haïti, Madame Federica Mogherini, à qui il revenait de prononcer l’allocution de clôture de l’évènement, a tenu à féliciter M. Martelly et son parti tèt kale (PHTK) pour leur engagement dans le développement du pays. Elle dit vouloir joindre sa voix avec celle de ses collègues état-uniens pour inviter M. Privert à organiser des élections le plus vite que possible pour élire le candidat du PHTK, M. Jovenel Moïse, à la tête du pays afin de consolider les acquis Martellistes des cinq dernières années.

C’était le dernier soldat pour Le nouveau recru***

mardi 3 mai 2016

André Isakian Arthur explique la puanteur de son discours

Au cours d'une entrevue donnée aujourd'hui sur une station de radio de Québec city pour expliquer sa récente sortie contre Haïti au cours de laquelle il avait suggéré que la France reprenne son ancienne colonie, l'ancien député de Portneuf-Jacques-Cartier (QC), André Arthur, a été demandé s'il lui était déjà arrivé de visiter Haïti pour faire une telle déclaration. Il a répondu n'y être jamais allé parce qu'il n'a aucune intention de s'aventurer sur les routes en terre battue et mal entretenues menant à Haïti avec la nouvelle Mercédès qu'il s'était procuré avec son chèque de départ collecté à la Chambre des communes à la fin de son mandat de député en 2011.

André Arthur a continué pour dire qu'il n'avait de toute façon pas besoin d'aller en Haïti pour faire sa déclaration intempestive puisque la liberté d'expression est garantie au Canada, sans restriction sur l'odeur de l'haleine de la personne qui parle. D'après André Arthur, il n'est pas responsable si son haleine fait en sorte que son discours est irrespirable par le genre humain au point de faire plus de morts que la colonisation hispano-française d'Haïti n'en avait pas fait en trois siècles. Citant le proverbe haïtien: la chèvre ne fait pas de brebis (kabrit pa fè mouton), il dit espérer que les gens puissent comprendre ce qui pourrait sortir de sa bouche, lorsqu'il porte le même dentier depuis qu'il avait depuis à 22 ans et que ses préoccupations l'empêchent d'en prendre soin comme il se devrait.

Pressé d'expliquer pourquoi il pensait que la France devait reprendre Haïti, André Arthur a fait remarquer que les anciennes méthodes utilisées par les colons européens pour décimer les populations semblent avoir été plus efficaces que celles utilisées par les nouveaux colons d'Haïti qui se contentent de les exploiter sans organiser des massacres spectaculaires. Il a cité l'espérance de vie des Haïtiens qui a grimpé aujourd'hui à trente-cinq ans, alors qu'elle n'était que de vingt-cinq ans sous l'empire coloniale française.

Il dit espérer qu'avec l'aide de la communauté internationale, les prochaines élections en Haïti amèneront au pouvoir quelqu'un qui saura prendre les choses en main.

C'était le dernier soldat pour le nouveau recru***

dimanche 1 mai 2016

Sauvé de «juste test» par le sous-développement

Lors de son récent voyage en Haïti , le coordonnateur spécial pour Haïti au Département d'état états-unien, M. Kenneth Hautain Merten, s'est rendu au sénat haïtien pour faire voter «ipso-facto» une résolution visant à renverser le président provisoire Jocelerme Privert pour son entêtement à mettre en place une commission de vérification électorale visant à faire la lumière sur les cas de fraudes avancés par l'opposition au pouvoir «tèt kale bobis» lors des dernières élections générales au pays. 

Puisqu'il attendait  pendant plus d'une heure avant de pénétrer le salon diplomatique de l'institution, alors que la femme de ménage essuyait les meubles qui n'étaient pas utilisés depuis sa dernière visite, on rapporte qu'une petite faim lui chatouillait l'estomac. Habitué à la cité de l'exposition, l'ambassadeur états-unien en Haïti qui l'accompagnait, M. Peter Foutu Mulrean, lui a suggéré d'aller faire un tour pour voir ce qu'il y avait sous les rideaux de restaurateurs ambulants (appelés Chien jambé) qui pullulent au bicentenaire. Comme il hésitait à s'aventurer, M. Mulrean lui a confié avoir déjà mangé sous ces draps, et que c'était de son avis: pas mal. Les deux hommes ont donc finalement décidé d'aller prendre un «chien jambé» avant de pénétrer l'enceinte du parlement. Après avoir fait le plein, les deux hommes sont retournés au sénat où ils ont été accueillis, non pas par le le président du sénat, mais par leur humble serviteur, le sénateur Youri Latortue. 

Alors qu'ils échangeaient avec les parlementaires au cours d'un débat très chauffé, M. Merten a comme ressenti une crampe à l'estomac. Il croyait sans doute qu'il s'agissait d'un gaz, mais le temps de penser demander la direction des toilettes, le dégât était déjà fait. Lorsqu'il est rentré dans les toilettes, il n'y avait plus de papier hygiénique. M. Merten a dû se contenter de ce qu'il avait à la main. Comme la séquence a continué pendant les quinze minutes qui suivaient, avec des voyages de plus en plus fréquents, il a dû regagner la résidence de l'ambassade sans faire voter sa résolution. 

À leur sortie du sénat, les journalistes étaient étonnés de constater qu'ils n'avaient fait aucune déclaration à la presse sur leurs discussions avec les parlementaires. En réalité ce n'est pas que M. Merten n'avait pas voulu faire un compte-rendu de sa visite au Parlement, mais qu'il ne pouvait se permettre une seule seconde de jasage. Il a vu dans cet évènement la main des loas de M. Privert, mais moi je pense que le problème c'était plutôt le griot qu'ils avaient commandé. On rapporte que les porcs importés des États-Unis récemment souffrait de la peste porcine américaine.


C'était le Dernier Soldat, pour le nouveau recru!