dimanche 1 mai 2016

Sauvé de «juste test» par le sous-développement

Lors de son récent voyage en Haïti , le coordonnateur spécial pour Haïti au Département d'état états-unien, M. Kenneth Hautain Merten, s'est rendu au sénat haïtien pour faire voter «ipso-facto» une résolution visant à renverser le président provisoire Jocelerme Privert pour son entêtement à mettre en place une commission de vérification électorale visant à faire la lumière sur les cas de fraudes avancés par l'opposition au pouvoir «tèt kale bobis» lors des dernières élections générales au pays. 

Puisqu'il attendait  pendant plus d'une heure avant de pénétrer le salon diplomatique de l'institution, alors que la femme de ménage essuyait les meubles qui n'étaient pas utilisés depuis sa dernière visite, on rapporte qu'une petite faim lui chatouillait l'estomac. Habitué à la cité de l'exposition, l'ambassadeur états-unien en Haïti qui l'accompagnait, M. Peter Foutu Mulrean, lui a suggéré d'aller faire un tour pour voir ce qu'il y avait sous les rideaux de restaurateurs ambulants (appelés Chien jambé) qui pullulent au bicentenaire. Comme il hésitait à s'aventurer, M. Mulrean lui a confié avoir déjà mangé sous ces draps, et que c'était de son avis: pas mal. Les deux hommes ont donc finalement décidé d'aller prendre un «chien jambé» avant de pénétrer l'enceinte du parlement. Après avoir fait le plein, les deux hommes sont retournés au sénat où ils ont été accueillis, non pas par le le président du sénat, mais par leur humble serviteur, le sénateur Youri Latortue. 

Alors qu'ils échangeaient avec les parlementaires au cours d'un débat très chauffé, M. Merten a comme ressenti une crampe à l'estomac. Il croyait sans doute qu'il s'agissait d'un gaz, mais le temps de penser demander la direction des toilettes, le dégât était déjà fait. Lorsqu'il est rentré dans les toilettes, il n'y avait plus de papier hygiénique. M. Merten a dû se contenter de ce qu'il avait à la main. Comme la séquence a continué pendant les quinze minutes qui suivaient, avec des voyages de plus en plus fréquents, il a dû regagner la résidence de l'ambassade sans faire voter sa résolution. 

À leur sortie du sénat, les journalistes étaient étonnés de constater qu'ils n'avaient fait aucune déclaration à la presse sur leurs discussions avec les parlementaires. En réalité ce n'est pas que M. Merten n'avait pas voulu faire un compte-rendu de sa visite au Parlement, mais qu'il ne pouvait se permettre une seule seconde de jasage. Il a vu dans cet évènement la main des loas de M. Privert, mais moi je pense que le problème c'était plutôt le griot qu'ils avaient commandé. On rapporte que les porcs importés des États-Unis récemment souffrait de la peste porcine américaine.


C'était le Dernier Soldat, pour le nouveau recru!

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